Cancer du sein métastatique HER2+ : le pyrotinib permet d’obtenir un bénéfice d’après une analyse en pratique réelle

  • Chen Q & al.
  • Front Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le pyrotinib, un pan-inhibiteur du récepteur de la tyrosine kinase d’Erb-B2, est sûr et efficace dans le cadre du traitement de deuxième intention ou ultérieur des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain positif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-positive, HER2+), d’après une étude de cohorte en pratique réelle menée en Chine.
  • Les patientes présentant des métastases cérébrales obtiennent d’aussi bons résultats que les autres patientes.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les données concernant les bénéfices du pyrotinib en pratique réelle sont peu nombreuses.
  • Le pyrotinib semble constituer une approche plausible en association avec la chimiothérapie ou à la place du lapatinib.

Protocole de l’étude

  • Une cohorte multicentrique a inclus 168 patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique HER2+.
  • Le critère d’évaluation principal était la survie sans progression (SSP).
  • La charge mutationnelle tumorale (CMT) a été mesurée chez 28 patientes à l’aide d’un panel de 1 021 gènes, sous forme de mutations par mégabase.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Chez l’ensemble des participantes, la SSP médiane était de 8,07 mois (IC à 95 % : 7,041–9,009).
  • La SSP médiane avec le traitement de deuxième intention était de 8,17 mois (n = 65).
  • La SSP médiane était de 7,60 mois avec un traitement de troisième intention ou ultérieur (n = 94).
  • La SSP médiane chez les patientes présentant des métastases cérébrales était de 8,80 mois.
  • La SSP médiane chez les patientes préalablement traitées par lapatinib était plus courte (6,43 mois) que chez celles n’ayant pas préalablement reçu de lapatinib (8,37 mois).
  • Une CMT élevée était associée à une SSP défavorable (P = 0,0176).
  • La diarrhée était l’événement indésirable (EI) le plus fréquent, survenu chez 98,2 % des participantes (tous grades confondus) et chez 19,6 % des participantes présentant des EI de grades 3–4.

Limites

  • Étude observationnelle.