Cancer du sein métastatique BRCA+ : l’association véliparib et chimiothérapie de première intention améliore la SSP

  • Arun BK & al.
  • Eur J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ajout de véliparib à l’association carboplatine et paclitaxel dans le cadre du traitement de première intention a permis d’améliorer la survie sans progression (SSP) de 30 %, d’après cette analyse préprogrammée des sous-groupes de patientes atteintes d’un cancer du sein à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique négatif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-negative, HER2-)/avec mutation de BRCA (BRCA+) avancé/métastatique de l’essai BROCADE3.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats suggèrent que les inhibiteurs de la poly(adénosine diphosphate-ribose) polymérase, tels que le véliparib, peuvent être particulièrement bénéfiques lorsqu’ils sont utilisés avec des lignes précoces de chimiothérapie.

Méthodologie

  • BROCADE3 est une étude de phase III, contrôlée contre placebo et menée en double aveugle, portant sur l’ajout de véliparib dans le cadre du cancer du sein avancé/métastatique HER2- avec mutation germinale de BRCA.
  • Dans l’ensemble, l’étude a été menée auprès de patientes ayant reçu deux lignes de chimiothérapie ou moins.
  • Cette étude était une analyse des sous-groupes limitée aux patientes (n = 413) n’ayant reçu aucune chimiothérapie préalable.
  • Les patientes ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir l’association véliparib et carboplatine-paclitaxel, ou l’association placebo et carboplatine-paclitaxel.
  • Le critère d’évaluation principal était la SSP.
  • Financement : AbbVie.

Principaux résultats

  • Le sous-groupe véliparib a obtenu une SSP médiane 30 % plus longue (16,6 mois), comparativement au groupe placebo (13,1 mois). 
    • Rapport de risque (RR) de 0,70 (P = 0,004).
  • Davantage de patientes du sous-groupe véliparib, comparativement au sous-groupe placebo, étaient vivantes et sans progression à 2 ans (36 %, contre 23,2 %) et à 3 ans (27,9 %, contre 13,3 %).
  • Davantage de patientes du sous-groupe véliparib, comparativement au sous-groupe placebo, ont présenté des événements indésirables (non liés à une progression) ayant entraîné l’arrêt du médicament à l’étude (9,1 %, contre 5,8 %).

Limites

  • L’intervalle de temps entre le diagnostic primaire et le début de l’étude n’était pas disponible.