Cancer du sein : les taux d’hormones sexuelles circulantes avant le traitement prédisent la réponse au traitement
- Lan A & al.
- Int J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Certaines hormones sexuelles circulantes avant le traitement prédisent les résultats pathologiques et de survie chez les patientes atteintes d’un cancer du sein qui reçoivent une chimiothérapie néoadjuvante (CTNA), en fonction du statut hormonal spécifique et du statut ménopausique.
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit de la première étude de ce type, et elle suggère qu’une endocrinothérapie préopératoire pourrait être bénéfique si elle est associée à une CTNA.
Méthodologie
- Une étude de cohorte rétrospective (n = 333) a été menée auprès de patientes non ménopausées et ménopausées atteintes d’un cancer du sein et recevant une CTNA (2012–2019) dans un seul centre en Chine.
- Critère d’évaluation principal : le taux de réponse complète pathologique (RCp) et la survie globale (SG).
- Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine.
Principaux résultats
- Les patientes non ménopausées présentant des taux plus faibles de testostérone étaient plus susceptibles d’obtenir une RCp que celles présentant des taux plus élevés (rapport de cotes [RC] : 0,996 ; P = 0,026).
- Les patientes ménopausées présentant des taux plus élevés d’hormone folliculo-stimulante étaient plus susceptibles d’obtenir une RCp que celles présentant des taux plus faibles (RC : 1,045 ; P = 0,005).
- Le tertile inférieur des taux de progestérone (T1) chez les patientes non ménopausées était associé à une SG moins favorable (T2 [tertile intermédiaire] contre T1 : rapport de risque [RR] de 0,113 [P = 0,045] ; T3 [tertile supérieur] contre T1 : RR de 0,109 [P = 0,041]).
- Les patientes non ménopausées du tertile inférieur pour la progestérone ont obtenu une SG à 3 ans moins favorable, comparativement à celles des tertiles plus élevés (72,9 % contre 97,4 % ; P logarithmique par rangs = 0,007).
Limites
- Il se peut que ces résultats ne s’appliquent qu’aux patientes d’origine ethnique asiatique.
- Les taux d’hormones n’ont été mesurés qu’une seule fois.
- L’étude était monocentrique.
- La méthodologie de l’étude était rétrospective et observationnelle.
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