Cancer du sein : les aliments à base de soja sont associés à un risque plus faible de fractures chez les plus jeunes survivantes

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À retenir

  • Dans l’étude de Shanghai sur la survie dans le cadre du cancer du sein, une forte consommation d’aliments à base de soja était associée à un risque plus faible de fractures ostéoporotiques chez les survivantes non ménopausées/en périménopause d’un cancer du sein précoce.
  • Un haut niveau d’activité physique est associé à une réduction du risque de fractures ostéoporotiques chez les survivantes ménopausées.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les patientes atteintes d’un cancer du sein présentent un risque plus élevé de fractures liées à l’ostéoporose que des femmes en bonne santé appariées en fonction de l’âge, en grande partie en raison des traitements qui entraînent une privation œstrogénique.
  • Si ces résultats sont confirmés, une forte consommation d’aliments à base de soja et un haut niveau d’activité physique pourraient être recommandés aux patientes.

Protocole de l’étude

  • Une cohorte prospective de femmes atteintes d’un cancer du sein précoce (n = 4 139 ; stades 0–III) a été évaluée afin de déterminer la survenue de fractures ostéoporotiques pendant les 10 années suivant le diagnostic.
  • La consommation d’aliments à base de soja a été évaluée à l’aide d’un questionnaire de fréquence de la consommation alimentaire validé, 6 et 18 mois après le diagnostic.
  • Financement : Département de la défense des États-Unis (US Department of Defense) ; Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • L’incidence à 10 ans de fractures ostéoporotiques était de 2,9 % chez les survivantes non ménopausées/en périménopause, et de 4,4 % chez les survivantes ménopausées.
  • Une forte consommation (comparativement à une faible consommation) d’aliments à base de soja était associée à un risque plus faible de fractures ostéoporotiques chez les survivantes non ménopausées/en périménopause (rapport de risque [RR] : 0,22 ; IC à 95 % : 0,09–0,53 ; Ptendance < 0,001), mais pas chez les survivantes ménopausées.
  • Un haut niveau (comparativement à un faible niveau) d’activité physique était associé à un risque plus faible de fractures ostéoporotiques chez les survivantes ménopausées (RR : 0,56 ; IC à 95 % : 0,33–0,97), avec un effet dose-réponse (Ptendance < 0,035), mais pas chez les survivantes non ménopausées/en périménopause.

Limites

  • Protocole observationnel.