Cancer du sein : le recours à l’endocrinothérapie néoadjuvante a augmenté pendant la pandémie de COVID-19

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À retenir

  • Le recours à une endocrinothérapie néoadjuvante (ETN) a augmenté de manière significative au cours des huit premiers mois de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez les femmes atteintes d’un cancer du sein à récepteurs des œstrogènes positifs (Estrogen Receptor-positive, ER+).

Pourquoi est-ce important ?

  • Auteur : L’ETN est une très bonne approche pour un sous-ensemble modéré de patientes et pourrait être utilisée plus souvent maintenant.

Méthodologie

  • Des données provenant de patientes atteintes d’un cancer du sein dans un segment spécifique au COVID-19 (n = 2 476) et dans le registre Mastery (n = 2 303), entrées par 172 chirurgiens entre le 1er mars et le 28 octobre 2020, ont été analysées.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 95 % des chirurgiens ont rapporté avoir arrêté le dépistage par mammographie pendant une partie de cette période.
  • L’ETN a été décrite comme une approche habituelle chez 6,5 % des patientes du registre spécifique au COVID-19 et chez 7,8 % des patientes du registre Mastery.
  • Dans le registre spécifique au COVID-19, 36 % de patientes ER+/à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain négatif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-negative, HER2-) en plus ont reçu une ETN.
  • Comparativement à une approche avec intervention chirurgicale initiale/à la pratique habituelle, le risque de recevoir une ETN était plus élevé chez les patientes (P < 0,05 pour tous) :
    • plus âgées (rapport de cotes [RC] : 1,1) ;
    • résidant dans la région Nord-Est des États-Unis (RC : 2,2) ;
    • résidant dans la région Sud-Est des États-Unis (RC : 1,6).
  • Une modification de l’approche chirurgicale en raison du COVID-19 a été rapportée pour 10,8 % des patientes.
  • Des analyses génomiques ont été réalisées chez 643 patientes.

Limites

  • Il s’agit d’une étude observationnelle.