Cancer du sein : le DST2 prédit une mortalité toutes causes confondues plus élevée dans une cohorte multiethnique

  • Maskarinec G & al.
  • Breast Cancer Res Treat

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La présence d’un diabète sucré de type 2 (DST2) avant un diagnostic de cancer du sein (CaS) est associée à une mortalité toutes causes confondues plus élevée dans une cohorte multiethnique.
  • Cette association a été observée en l’absence à la fois d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les patientes atteintes d’un CaS présentant un DST2 préexistant pourraient nécessiter un traitement plus agressif par chimiothérapie et radiothérapie.

Protocole de l’étude

  • Une cohorte rétrospective populationnelle de patientes atteintes d’un CaS (n = 7 570) issues de la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology, and End Results, SEER) pour Hawaï et la Californie (1993–1996) a été étudiée.
  • La présence d’un DST2 préexistant était auto-rapportée et confirmée à partir des données administratives.
  • Financement : NIH.

Principaux résultats

  • Sur l’ensemble de la cohorte, 2 119 décès toutes causes confondues et 730 décès spécifiques au CaS étaient survenus jusqu’en 2013.
  • La mortalité toutes causes confondues était plus élevée chez les femmes présentant un DST2 préexistant (comparativement à celles sans DST2 ; RR : 1,23 ; IC à 95 % : 1,08–1,40).
    • La mortalité toutes causes confondues était plus élevée chez les femmes dont le DST2 préexistait depuis au moins sept ans (RR : 1,27 ; IC à 95 % : 1,07–1,49).
  • La mortalité toutes causes confondues était plus élevée chez les femmes présentant un DST2 préexistant lorsqu’elles n’avaient reçu ni chimiothérapie ni radiothérapie (RR : 1,33 ; IC à 95 % : 1,11–1,59), ou lorsqu’elles avaient reçu une chimiothérapie ou une radiothérapie (RR : 1,24 ; IC à 95 % : 1,0–1,54), mais pas lorsqu’elles avaient reçu les deux (Pinteraction = 0,004).
  • La mortalité spécifique au CaS n’était pas plus élevée chez les femmes présentant un DST2 préexistant (RR : 0,84 ; IC à 95 % : 0,65–1,09).

Limites

  • Conception observationnelle et rétrospective de l’étude.
  • L’IMC n’a été mesuré qu’avant le diagnostic de CaS.