Cancer du sein : le dépistage par IRM se montre supérieur à la mammographie chez les femmes présentant un risque familial

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À retenir

  • Une IRM annuelle, associée à une mammographie biennale, permet de détecter davantage de cancers du sein et à un stade plus précoce que la mammographie annuelle, chez les femmes présentant un risque familial, mais pas de mutations des gènes BRCA1, BRCA2 et TP53.
  • Les avantages d’une meilleure détection sont légèrement compensés par le taux de résultats faux positifs plus élevé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Un nombre moins important de cancers de stade avancé pourrait permettre de réduire le recours à la chimiothérapie et la mortalité.

Protocole de l’étude

  • Un essai contrôlé randomisé (ECR) multicentrique a été mené dans 12 hôpitaux aux Pays-Bas afin de comparer une IRM annuelle associée à une mammographie biennale (n = 675) à une mammographie annuelle (n = 680), chez des femmes âgées de 30 à 55 ans présentant une prédisposition familiale.
  • Les critères d’évaluation principaux étaient le nombre, la taille et le statut ganglionnaire des cancers du sein détectés.
  • Toutes les patientes ont fait l’objet d’un examen clinique du sein annuel.
  • Financement : Organisation ZonMw du gouvernement néerlandais ; autres.

Principaux résultats

  • L’IRM annuelle associée à une mammographie biennale a obtenu les résultats suivants, comparativement à la mammographie annuelle :
    • un nombre plus élevé de cancers détectables (40 contre 15 ; P = 0,0017) ;
    • une taille médiane des cancers invasifs moins importante (9 contre 17 mm ; P = 0,010) ;
    • des tumeurs à ganglions positifs moins fréquentes (17 % contre 63 % ; P = 0,023) ;
    • une plus grande probabilité de maladie de stades T1a et T1b (48 % contre 7 % ; P = 0,035) ;
    • une probabilité plus faible de maladie de stade T2 ou supérieur (4 % contre 13 % ; P = 0,035) ;
    • une probabilité plus élevée de résultats faux positifs (4 % contre 0 % ; P < 0,001).

Limites

  • Faible nombre de cancers détectés.