Cancer du sein : le célécoxib et l’aspirine à faible dose n’apportent aucun bénéfice au traitement par IA

  • Strasser-Weippl K & al.
  • J Natl Cancer Inst

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Chez les patientes ménopausées atteintes d’un cancer du sein positif aux récepteurs hormonaux (Hormone Receptor, HR) recevant un inhibiteur de l’aromatase adjuvant, le célécoxib et l’aspirine à faible dose ne sont pas efficaces en termes de réduction de la récidive ou de prolongation de la survie.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les patientes doivent être avisées d’éviter le célécoxib et l’aspirine à faible dose.

Conception de l’étude

  • En 2004, les patientes ont été affectées de manière aléatoire à un inhibiteur de l’aromatase adjuvant (exémestane ou anastrozole) et au célécoxib (n = 1 622) ou à un placebo (n = 811) pendant 18 mois, période après laquelle le célécoxib a été arrêté pour cause de préoccupations de toxicité cardiaque.
  • 476 patientes prenaient de l’aspirine à faible dose (81 mg ou moins) comme facteur de stratification contre 1 733 patientes ne prenant pas d’aspirine.
  • Les patientes ont été suivies pendant une durée médiane de 4,1 ans.
  • Le critère d’évaluation principal était la survie sans événement (SSE), c’est-à-dire le délai entre l’affectation aléatoire et la récidive locorégionale ou à distance de la maladie.
  • Financement : Pfizer ; NIH ; Institut de recherche de la Société canadienne du cancer.

Principaux résultats

  • Par rapport au placebo, le célécoxib n’a pas affecté la SSE (P = 0,74), la survie sans maladie à distance (SSMD ; P = 0,60) ou la SG (P = 0,76) dans le cadre d’une analyse multivariée.
  • Par rapport à l’absence de prise d’aspirine, l’aspirine à faible dose n’a pas affecté la SSE (P = 0,08) ou la SSMD (P = 0,82), mais a été associée à une moins bonne SG (RR : 1,67 ; P = 0,01).
  • L’effet délétère de l’aspirine sur la SG a été jugé provenir de risques cardiovasculaires préexistants supérieurs et non de l’aspirine elle-même.

Limites

  • Puissance moins importante que prévue chez les patientes et la durée de l’exposition.