Cancer du sein : la signature génétique a une valeur pronostique similaire dans le cadre du CLI et du CCI

Pourquoi est-ce important ?

• Les décisions concernant l’administration ou non d’une chimiothérapie aux patientes atteintes d’un CLI demeurent controversées.

Méthodologie

• Une analyse exploratoire de l’essai de phase III MINDACT a été réalisée.
• Les données analysées provenaient de 5 313 femmes ayant fait l’objet d’une intervention chirurgicale pour un cancer du sein de stade précoce (sans atteinte ganglionnaire, ou avec un maximum de trois ganglions lymphatiques positifs) et qui ont été stratifiées en fonction du risque pour faire l’objet ou non d’une chimiothérapie adjuvante, sur la base du risque clinique et du score MammaPrint pour le risque génomique.
• Financement : Fondation de recherche sur le cancer du sein (Breast Cancer Research Foundation).

Principaux résultats

• La durée de suivi médiane était de 8,7 ans.
• Le test MammaPrint a classé 39 % des patientes du groupe CCI et 16 % des patientes du groupe CLI (10 % des patientes atteintes d’une maladie classique, et 23 % des patientes atteintes d’un variant de la maladie) comme présentant un risque génomique élevé de récidive.
• Chez l’ensemble des patientes classées comme présentant un risque génomique élevé, le taux de survie sans métastase à distance à 5 ans était de 92,3 % (IC à 95 % : 90,9–93,5 %) chez celles atteintes d’un CCI, et de 89,4 % (IC à 95 % : 78,5–94,9 %) chez celles atteintes d’un CLI.

Limites

• Analyse exploratoire.