Cancer du sein : l’IPS est aussi efficace que l’ISE, mais moins toxique, d’après une méta-analyse
- Shah C & al.
- Ann Surg Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’irradiation partielle du sein (IPS) n’est pas moins efficace que l’irradiation du sein entier (ISE), mais elle est moins toxique pour les patientes atteintes d’un cancer du sein précoce.
- Le type d’IPS, que ce soit une curiethérapie ou une radiothérapie externe, n’avait aucun impact sur les conclusions de la méta-analyse.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats suscitent l’optimisme quant au fait qu’une procédure moins toxique puisse être d’une efficacité équivalente.
Méthodologie
- Une méta-analyse a été réalisée à partir de 7 essais contrôlés randomisés, identifiés en effectuant une recherche dans la base de données MEDLINE (2005–2020), qui ont inclus 9 758 participantes.
- L’efficacité était évaluée à partir du taux de récidive de la tumeur dans le sein ipsilatéral (RTSI).
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Aucune différence n’a été observée au niveau du taux de RTSI à cinq ans :
- IPS : 1,8 % (densité postérieure maximale [DPM] à 95 % : 0,68–3,2 %).
- ISE : 1,7 % (DPM à 95 % : 0,92–2,4 %).
- À cinq ans, le type d’IPS n’avait aucun impact sur ces conclusions :
- Radiothérapie externe : 1,7 % (DPM à 95 % : 0,10–4,2 %).
- Curiethérapie : 2,2 % (DPM à 95 % : 0–71,1 %).
- Le taux de toxicités de grade supérieur ou égal à 2 était plus faible avec une IPS (7,1 %) qu’avec une ISE (47,5 %).
- Le taux de toxicités tardives de grades 2/3 était pratiquement similaire avec une IPS (0 %/0 %) ou une ISE (1,0 %/0 %).
Limites
- Une étude plus approfondie des profils de toxicité est nécessaire, car les données n’ont pas été présentées de manière cohérente.
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