Cancer du sein HR+/HER2- avancé : les résultats finaux de l’essai allemand IMPROVE ont été publiés

  • Decker T & al.
  • BMC Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients et les médecins privilégient l’association capécitabine et bévacizumab (chimiothérapie et traitement antiangiogénique ; Cap/Bév) à l’association évérolimus et exémestane (traitement antihormonal ; Évé/Exé), dans le cadre du traitement de première intention du cancer du sein avancé à récepteurs hormonaux positifs (Hormone Receptor-positive, HR+)/à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2) négatif.
  • Cap/Bév a révélé une survie sans progression (SSP) plus longue en traitement de première intention. La qualité de vie (QdV) était similaire entre les deux traitements.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cap/Bév constitue le traitement privilégié, contrairement à Évé/Exé, qui est le traitement de première intention préconisé par les recommandations.

Protocole de l’étude

  • L’essai contrôlé randomisé de phase IV IMPROVE, multicentrique, croisé et à 2 groupes, a été mené en ouvert dans 26 centres allemands (N = 77).
  • Groupe A : Cap/Bév pendant 12 semaines, avec passage à Évé/Exé pendant 12 semaines supplémentaires.
  • Groupe B : Évé/Exé pendant 12 semaines, avec passage à Cap/Bév pendant 12 semaines supplémentaires.
  • Financement : Novartis Pharma GmbH.

Principaux résultats

  • D’après le questionnaire sur les préférences des patientes (Patient Preference Questionnaire), les patientes préféraient Cap/Bév (61,5 %) à Évé/Exé (15,4 %) ; 23,1 % n’avaient pas de préférence.
  • D’après le questionnaire sur les préférences des médecins (Physician Preference Questionnaire), les médecins préféraient Cap/Bév (58,1 %) à Évé/Exé (32,3 %).
  • Le traitement de première intention du groupe A a permis d’obtenir une SSP médiane plus longue (11,1 mois dans le groupe A, contre 3,5 mois dans le groupe B ; P = 0,0008).
  • Le traitement de deuxième intention n’a permis d’observer aucune différence entre les groupes au niveau de la SSP médiane (3,7 mois dans le groupe A, contre 3,6 mois dans le groupe B ; P = 0,8345) et de la SG médiane (28,8 mois dans le groupe A, contre 24,7 mois dans le groupe B ; P = 0,2088).
  • La QdV était similaire entre les groupes.
  • Aucun nouveau signe d’alerte concernant la sécurité d’emploi n’a été rapporté.

Limites

  • Relativement peu de patientes, en raison d’un faible taux de recrutement.
  • Protocole en ouvert.