Cancer du sein HER2+ : quels traitements ciblés offrent le meilleur équilibre entre l’efficacité et la sécurité d’emploi ?

Pourquoi est-ce important ?

• L’éventail de traitements ciblés combinés disponibles dans le cadre du cancer du sein HER2⁺ précoce ou localement avancé peut être intimidant.
• Il s’agit de la première méta-analyse en réseau de ce type à identifier les schémas thérapeutiques optimaux.

Méthodologie

• Une méta-analyse en réseau a été réalisée à partir de 21 essais cliniques randomisés portant sur 11 schémas thérapeutiques.
• L’étude a classé chaque schéma thérapeutique en fonction de l’aire sous la courbe de classement cumulative (Surface Under the Cumulative Ranking Curve, SUCRA) pour l’efficacité et la sécurité d’emploi, où des percentiles plus élevés indiquent des résultats plus favorables.
• Financement : aucun.

Principaux résultats

• L’association pertuzumab, trastuzumab et chimiothérapie affichait une survie sans maladie (SSM) 46 % plus longue que l’association trastuzumab et chimiothérapie (rapport de risque [RR] : 0,54 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,32–0,91).
• Scores SUCRA les plus élevés pour l’efficacité (réponse complète pathologique [RCp] élevée) :
  • Trastuzumab emtansine, lapatinib et chimiothérapie (91,9 %).
  • Pertuzumab, trastuzumab et chimiothérapie, puis trastuzumab emtansine et pertuzumab (90,5 %).
  • Pertuzumab, trastuzumab et chimiothérapie (74,8 %).
  • Trastuzumab emtansine, pertuzumab et chimiothérapie (73,5 %).
• Scores SUCRA les plus élevés pour la sécurité d’emploi (peu d’événements indésirables [EI] graves) :
  • Pertuzumab et trastuzumab (99,2 %).
  • Trastuzumab emtansine et pertuzumab (88 %).
  • Trastuzumab emtansine (83,9 %).
• Schémas thérapeutiques offrant le meilleur équilibre entre l’efficacité (RCp) et la sécurité d’emploi (EI graves) :
  • Trastuzumab emtansine, pertuzumab et chimiothérapie (73,5 % pour l’efficacité, contre 71,6 % pour la sécurité d’emploi).
  • Trastuzumab emtansine (70,5 % contre 83,9 %, respectivement).
  • Pertuzumab, trastuzumab et chimiothérapie, puis trastuzumab emtansine et pertuzumab (90,5 % contre 47,3 %, respectivement).

Limites

• Les études étaient hétérogènes.