Cancer du sein HER2+ métastatique : le pyrotinib s’avère prometteur chez les patientes présentant une résistance au lapatinib

  • Hua Y & al.
  • Ther Adv Med Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Dans le cadre d’une étude en pratique réelle, un traitement à base de pyrotinib se montre prometteur chez les patientes atteintes d’un cancer du sein à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain positif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-positive, HER2+) métastatique qui développent une résistance au lapatinib. En effet, les patientes obtiennent une survie sans progression (SSP) médiane de 8,0 mois.
  • Les patientes présentant des métastases cérébrales obtiennent une SSP de 7,1 mois.

Pourquoi est-ce important ?

  • La résistance aux inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) constitue un problème clinique fréquent. Le pyrotinib et le lapatinib appartiennent tous deux à la classe des ITK.

Méthodologie

  • Une étude en pratique réelle a été menée auprès de 76 patientes chinoises dans 4 centres (2018–2020).
  • Critère d’évaluation principal : la SSP.
  • Critères d’évaluation secondaires : la survie globale (SG), le taux de réponse objective (TRO), le taux de bénéfice clinique (TBC) et la toxicité.
  • Financement : Programme national clé de recherche et de développement de Chine ; autres.

Principaux résultats

  • Toutes les patientes ont reçu du pyrotinib dans le cadre d’un traitement de deuxième intention ou ultérieur.
  • SSP médiane : 8,0 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 5,1–10,9).
  • La SG médiane n’a pas été atteinte.
  • TRO : 17,1 %.
  • TBC : 60,5 %.
  • Chez les patientes présentant des métastases cérébrales (n = 14), la SSP était de 7,1 mois (IC à 95 % : 5,633–8,567).
  • Les patientes ayant reçu du lapatinib au moins 6 mois auparavant (comparativement à moins de 6 mois auparavant) ont obtenu une SSP plus longue de 10,6 mois, avec un rapport de risque (RR) stratifié de 0,534 (IC à 95 % : 0,293–0,975).
  • Les événements indésirables les plus fréquents étaient la diarrhée (44,7 %) et le syndrome main-pied (13,2 %).

Limites

  • La méthodologie de l’étude était rétrospective et observationnelle.
  • L’étude a été menée sans groupe témoin.
  • L’échantillon était de petite taille.
  • La durée de suivi était courte.