Cancer du sein HER2+ : le trastuzumab est associé à une faible incidence de récidive tardive à 5–10 ans
- Chumsri S & al.
- J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le risque de rechute tardive survenant 5 à 10 ans après le diagnostic n’est que de 3 à 6 % chez les patientes traitées par trastuzumab atteintes d’un cancer du sein (CS) à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain positif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-Positive, HER2+).
- Un bénéfice tardif similaire a été obtenu chez les patientes atteintes d’une maladie à récepteurs hormonaux positifs (Hormonal Receptors-Positive, HR+) et négatifs (HR-).
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit de la première étude à quantifier le risque de rechute tardive dans cette population.
Protocole de l’étude
- Il s’agit d’une analyse combinée de 2 essais cliniques contrôlés randomisés (essais N9831 du Groupe de traitement anticancéreux central nord [NCCTG ; Alliance] et NRG Oncology/NSABP B-31), dans lesquels 3 177 patientes atteintes d’un CS HER2+ ont reçu une chimiothérapie adjuvante seule (12 semaines) ou du trastuzumab (52 semaines).
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; Genentech ; autres.
Principaux résultats
- Dans l’ensemble, les cas HER2+ et HR+ (comparativement à HR-), quel que soit le type de traitement, ont obtenu une amélioration de la survie sans récidive (SSR) au cours des cinq premières années (rapport de risque [RR] : 0,65 ; P < 0,001).
- Le traitement par trastuzumab était associé à un risque cumulé plus faible pour la SSR chez les patientes atteintes d’une maladie HR+ (comparativement à HR-) au cours des 5 premières années (10,96 % contre 17,48 % ; RR : 0,60 ; P < 0,001).
- Au cours des années 5 à 10 après le traitement par trastuzumab, aucune différence n’a été observée au niveau du bénéfice de SSR selon le statut HR (RR : 1,32 ; P = 0,12).
- Bien que le risque de récidive soit faible dans le cadre de la maladie HER2+ HR+, ce risque était le plus faible chez les patientes sans atteinte ganglionnaire (3,23 %) et légèrement plus élevé (6,39 %) chez les patientes présentant un à trois ganglions lymphatiques positifs.
Limites
- Manque de suivi à plus long terme.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé