Cancer du sein ER+/HER2- : une revue publiée dans le NEJM explique comment individualiser les thérapies systémiques

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Le cancer du sein à récepteur des œstrogènes positif (Estrogen Receptor-positive, ER+)/récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-negative, HER2-), qui représente le sous-groupe le plus fréquent, est extrêmement hétérogène et nécessite des thérapies systémiques différentes et très individualisées.
  • Cette revue publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM) explique comment individualiser le traitement.

Pourquoi est-ce important ?

  • La revue couvre sept domaines pour guider l’individualisation du traitement systémique.

Points clés

  • Le cancer du sein ER+/HER2- représente 75 % des cancers du sein chez les femmes plus âgées et 65 % chez celles de moins de 50 ans.
  • Caractéristiques pathologiques et génétiques :
    • Hétérogène, variable en termes de taux quantitatifs d’ER et de récepteur de la progestérone, de grade histologique, de degré de prolifération, de schémas de l’expression génétique, et de type et fréquence des altérations génomiques.
  • Facteurs pronostiques :
    • Il est important d’intégrer le stade anatomique (la taille de la tumeur et le statut ganglionnaire), le grade tumoral et la signature génomique pour parvenir à des estimations pronostiques.
    • La revue comprend un schéma décrivant le mécanisme d’action de chaque thérapie ciblée.
    • Les tumeurs plus petites, de type luminal A, sans atteinte ganglionnaire sont associées au risque de récidive le plus faible.
  • Traitement adjuvant :
    • L’endocrinothérapie constitue la pierre angulaire du traitement du cancer du sein ER+/HER2-. Elle est recommandée pour presque toutes les patientes pendant 5 à 10 ans pour prévenir l’apparition de métastases, la récidive locorégionale et les tumeurs controlatérales.
  • Autres sujets traités : le traitement néoadjuvant, la résistance à l’endocrinothérapie, l’endocrinothérapie dans le cadre du cancer métastatique, et les thérapies ciblées.