Cancer du sein avancé ER+/HER2- : l’élacestrant oral prolonge la SSP dans le cadre de l’essai EMERALD

  • Bidard FC & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’essai de phase III EMERALD révèle que l’élacestrant (dégradeur sélectif oral des récepteurs des œstrogènes) prolonge la survie sans progression (SSP), comparativement à une endocrinothérapie standard, dans la population globale de patientes prétraitées atteintes d’un cancer du sein avancé à récepteurs des œstrogènes (Estrogen Receptors, ER) positifs et à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2) négatif, ainsi que dans le sous-groupe de patientes présentant des mutations d’ESR1.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le cancer du sein avancé ER+/HER2- prétraité est associé à un pronostic défavorable.
  • L’élacestrant est le premier dégradeur sélectif oral des ER à offrir une SSP plus favorable que l’endocrinothérapie standard.

Méthodologie

  • Un essai randomisé de phase III a été mené en ouvert afin de comparer l’élacestrant (400 mg 1 fois par jour chez 239 patientes) à une endocrinothérapie unique (traitement de référence à la discrétion de l’investigateur parmi : fulvestrant, anastrozole, létrozole ou exémestane en monothérapie, administrés conformément à la notice chez 238 patientes).
  • Les patientes avaient reçu 1 à 2 lignes antérieures d’endocrinothérapie et ont nécessité un prétraitement avec un inhibiteur des kinases dépendantes des cyclines 4/6 et au maximum 1 chimiothérapie.
  • Le critère d’évaluation principal était : la SSP.
  • Financement : Radius Health, Inc.

Principaux résultats

  • Le groupe élacestrant a obtenu une SSP 30 % plus longue (rapport de risque [RR] : 0,70 ; P = 0,002) que le groupe endocrinothérapie standard.
  • Dans le sous-groupe (47,8 % de l’ensemble des patientes) présentant une mutation d’ESR1, le groupe élacestrant a obtenu une SSP 45 % plus longue (RR : 0,55 ; P = 0,0005) que le groupe endocrinothérapie standard.
  • L’événement indésirable le plus fréquent, la nausée (tous grades confondus), est survenu chez 35,0 % des patientes du groupe élacestrant et 18,8 % des patientes du groupe endocrinothérapie standard.

Limites

  • L’étude a été menée en ouvert.