Cancer du rein métastatique : un traitement de première intention par atézolizumab et bévacizumab se montre supérieur au sunitinib dans un essai de phase III

  • Rini BI & al.
  • Lancet

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Un traitement de première intention par atézolizumab et bévacizumab est sûr et permet de prolonger la SSP, comparativement au sunitinib, chez les patients atteints d’un carcinome à cellules rénales (CCR) métastatique qui expriment le ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1).

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats viennent confirmer le bénéfice clinique associé à une double inhibition des voies PD-L1 et VEGF ; cependant, un suivi plus long est nécessaire afin d’établir un éventuel bénéfice de SG.

Protocole de l’étude

  • Il s’agit de l’essai de phase III IMmotion151.
  • 915 patients préalablement non traités et atteints d’un CCR à composante à cellules claires ou sarcomatoïde ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir de l’atézolizumab et du bévacizumab, ou du sunitinib.
  • Critères d’évaluation co-principaux : SSP chez les patients exprimant PD-L1 et SG dans la population en intention de traiter (Intention-to-Treat, ITT).
  • Financement : F. Hoffmann-La Roche Ltd ; Genentech Inc.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 15 mois.
  • Chez les patients exprimant PD-L1, l’association atézolizumab et bévacizumab a permis de prolonger de manière significative la SSP médiane, comparativement au sunitinib (11,2 contre 7,7 mois ; RRI : 0,74 ; P = 0,0217).
  • Dans la population ITT, aucune différence significative n’a été observée au niveau de la SG médiane entre les différents traitements (RRI : 0,93 ; P = 0,4751) à l’analyse intermédiaire.
  • Les patients recevant l’association atézolizumab et bévacizumab ont présenté moins d’événements indésirables liés au traitement (EIT ; 40 % contre 54 %).
    • Le plus fréquent était l’hypertension (14 % contre 17 %).
    • Le taux d’interruptions du traitement liées aux EIT était de 5 %, contre 8 %.

Limites

  • Protocole en ouvert.