Cancer du rein : les recommandations européennes ont été mises à jour pour 2022
- Ljungberg B & al.
- Eur Urol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’Association européenne d’urologie (European Association of Urology) a mis à jour ses recommandations sur le carcinome à cellules rénales (CCR) sur la base d’une nouvelle recherche dans la littérature, avec une date limite du 28 mai 2021, dans les bases de données Medline, Embase et Cochrane.
Points clés
- Principales modifications/mises à jour, par rapport à la version précédente :
- Évaluation diagnostique : ne pas réaliser une biopsie tumorale rénale des masses rénales kystiques, sauf si un composant solide significatif est visible à l’imagerie.
- Évaluation génétique : réaliser une évaluation génétique chez les patients âgés de moins de 46 ans, atteints de tumeurs bilatérales ou multifocales et/ou avec un parent au premier ou au deuxième degré atteint d’un CCR et/ou avec un parent proche présentant un variant pathogène connu et/ou présentant des caractéristiques histologiques spécifiques.
- Ne pas proposer de traitement adjuvant par inhibiteur de la tyrosine kinase après une néphrectomie.
- Envisager un traitement adjuvant par pembrolizumab après une néphrectomie chez les patients atteints d’un CCR à risque élevé.
- Traitement local des métastases dans le cadre du CCR métastatique : des oligométastases peuvent être observées jusqu’à 16 mois avant l’instauration du traitement systémique.
- CCR métastatique à cellules claires : proposer du nivolumab ou du cabozantinib après une ou deux lignes de traitement en cas de maladie réfractaire aux traitements ciblant le récepteur du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire et naïve d’inhibiteur de point de contrôle immunitaire.
- CCR sarcomatoïde : proposer un traitement combiné par inhibiteurs de point de contrôle immunitaire.
- CCR métastatique non à cellules claires : envisager l’administration de sunitinib.
- CCR papillaire métastatique : envisager l’administration de cabozantinib chez les patients atteints d’une maladie avancée ; le savolitinib peut être envisagé chez les patients atteints d’une maladie avancée pilotée par MET.
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