Cancer du rein : la radiothérapie stéréotaxique d’ablation est sûre et efficace à long terme

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À retenir

  • La radiothérapie stéréotaxique d’ablation (Stereotactic Ablative Body Radiotherapy, SABR) est efficace et sûre à long terme chez les patients atteints d’un carcinome à cellules rénales primitif.
  • La SABR à fraction unique retarde l’échec local, comparativement à la SABR multifractionnée.

Pourquoi est-ce important ?

  • La SABR constitue une option thérapeutique viable pour les patients qui ne sont pas éligibles à ou ne souhaitent pas faire l’objet d’une intervention chirurgicale.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir des données individuelles de 190 patients (âge médian : 73,6 ans) atteints d’un carcinome à cellules rénales primitif qui ont fait l’objet d’une SABR dans 5 pays (Allemagne, Australie, Canada, États-Unis et Japon).
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 5,0 ans.
  • Le débit de filtration glomérulaire estimé médian de référence pour 1,73 m2 avait diminué de 14,2 ml/minute, par rapport à la référence de 60,0 ml/minute, 5 ans après la SABR (P < 0,0001).
  • Environ 4 % des patients ont nécessité une dialyse après la SABR.
  • Les incidences cumulées d’échec local, d’échec à distance et de tout échec à 5 ans étaient de 5,5 %, 10,8 % et 13,0 %, respectivement.
  • Les délais médians jusqu’à un échec quel qu’il soit, un échec local et un échec à distance n’ont pas été atteints.
  • La SABR à fraction unique était associée à une amélioration significative de l’échec local (P de Gray = 0,020) et de la survie sans progression (SSP ; P pour le test du rapport de vraisemblance = 0,0029), mais pas de la survie spécifique au cancer (P logarithmique par rangs = 0,15), comparativement à la SABR multifractionnée.
  • Aucun effet toxique de grade 3 ou décès lié au traitement n’a été observé.
  • Un patient a développé un ulcère duodénal aigu de grade 4 et une gastrite tardive de grade 4.

Limites

  • La toxicité liée au traitement pourrait être sous-déclarée.