Cancer du rein : l’atézolizumab se montre supérieur au sunitinib en termes de QdV
- Pal SK & al.
- BJU Int
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients naïfs de traitement atteints d’un carcinome à cellules rénales (CCR) métastatique, l’atézolizumab en monothérapie est associé à des symptômes liés à la maladie et au traitement plus légers (y compris la fatigue) et à un délai plus important jusqu’à la détérioration des symptômes, comparativement au sunitinib.
Pourquoi est-ce important ?
- L’amélioration des symptômes liés à la maladie et au traitement dans le cadre du cancer est un facteur important dans la prise de décision thérapeutique.
Protocole de l’étude
- Il s’agit des résultats rapportés par les patients dans le cadre de l’essai de phase II IMmotion150.
- 305 patients atteints d’un CCR métastatique et non traités ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir de l’atézolizumab en monothérapie (n = 103), l’association atézolizumab et bévacizumab (n = 101) ou du sunitinib (n = 101).
- Financement : Centre de cancérologie Memorial Sloan Kettering (Memorial Sloan Kettering Cancer Center).
Principaux résultats
- L’atézolizumab en monothérapie, comparativement au sunitinib, était associé à une amélioration significative du taux de survie sans détérioration (rapport de risque [RR] ; IC à 95 %) en ce qui concerne :
- la gravité des symptômes principaux selon l’Inventaire des symptômes MD Anderson (MD Anderson Symptom Inventory, MDASI) : 0,39 (0,22–0,71) ;
- la gravité des symptômes du CCR selon le MDASI : 0,22 (0,12–0,41) ;
- l’interférence des symptômes selon le MDASI : 0,36 (0,22–0,58) ;
- la gravité de la fatigue selon l’Inventaire abrégé de la fatigue (Brief Fatigue Inventory, BFI) : 0,48 (0,33–0,70) ;
- l’interférence de la fatigue selon le BFI : 0,38 (0,24–0,60).
- Les différences au niveau de la variation moyenne des moindres carrés et la taille d’effet correspondante pour l’atézolizumab en monothérapie, comparativement au sunitinib, étaient, respectivement :
- Symptômes principaux : -0,47 et -0,33.
- Symptômes du CCR : -0,64 et -0,70.
- Interférence des symptômes : -0,80 et -0,36.
- Les 16 symptômes dont la gravité était évaluée étaient plus légers avec l’atézolizumab en monothérapie, comparativement au sunitinib.
- L’association atézolizumab et bévacizumab a amélioré de manière significative les symptômes du CCR, comparativement au sunitinib : RR de 0,60 (IC à 95 % : 0,38–0,94).
Limites
- Étude en ouvert.
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