Cancer du poumon : une étude attribue la survie plus longue observée chez les femmes à des facteurs pronostiques

  • Yu XQ & al.
  • J Thorac Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les femmes atteintes d’un cancer du poumon obtiennent une survie plus longue que les hommes.
  • Ce bénéfice de survie disparaît lorsque tous les facteurs pronostiques connus sont pris en compte.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats soulignent la nécessité de mieux comprendre les différences entre les sexes concernant l’accès aux traitements et le choix des patients.

Méthodologie

  • 488 femmes et 642 hommes inclus dans l’Étude 45 et plus (recrutés entre 2006 et 2009) et ayant reçu un diagnostic de cancer du poumon incident ont été suivis jusqu’en décembre 2015.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La survie au cancer du poumon était significativement plus longue chez les femmes (médiane : 1,28 an contre 0,77 an ; rapport de risque [RR] non corrigé chez les hommes : 1,43 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,25–1,64 ; P < 0,0001).
  • La différence de survie demeurait significative lorsque, en plus de l’âge et de l’année du diagnostic, chaque sous-groupe de facteurs pronostiques majeurs était évalué séparément :
    • Facteurs liés au patient (RR corrigé [RRc] : 1,26 ; P < 0,03).
    • Facteurs liés au mode de vie (RRc : 1,24 ; P = 0,005).
    • Facteurs liés à la maladie (RRc : 1,24 ; P = 0,0031).
    • Facteurs liés aux traitements (RRc : 1,16 ; P = 0,0012).
  • Après une correction pour prendre en compte tous les principaux facteurs pronostiques connus, le risque supplémentaire de mortalité chez les hommes n’était pas significativement supérieur à celui observé chez les femmes (RR : 1,06 ; P = 0,26).

Limites

  • Les antécédents de tabagisme étaient autodéclarés.