Cancer du poumon : les données SEER les plus récentes révèlent un bénéfice de survie de 42 % entre 2000 et 2017

  • Hu S & al.
  • Int J Gen Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une étude de cohorte rétrospective menée auprès de 922 317 patients américains atteints d’un cancer du poumon révèle une amélioration de 41,72 % de la durée de survie médiane entre 2000 et 2017.
  • Le fait d’être une femme était associé au bénéfice de survie le plus important, avec 70,94 %.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats illustrent les progrès importants par paliers dans le cadre de la lutte contre le cancer du poumon.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte rétrospective descriptive portant sur 922 317 patients atteints d’un cancer du poumon diagnostiqué entre 2000 et 2017, l’année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles à partir de la base de données populationnelle Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology, and End Results, SEER), qui couvre 27,8 % de la population américaine.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La durée de survie médiane en 2017 (14,030 mois) représentait une augmentation de 41,72 % par rapport à 2000 (9,900 mois).
  • Les femmes ont affiché le bénéfice le plus important (70,94 %) entre 2000 et 2017.
  • La tranche d’âge la plus jeune (moins de 45 ans) présentait la survie la plus longue en 2017 (16,0 mois, contre 7,0 mois chez les personnes âgées de 75 à 84 ans et 3,0 mois chez celles âgées de 85 ans et plus).
  • Un cancer situé dans le lobe moyen droit était associé à la survie la plus longue (20,370 mois) en 2017, comparativement (par ordre décroissant) au lobe inférieur gauche (19,0 mois), au lobe supérieur droit (17,930 mois), au lobe inférieur droit (17,690 mois) et au lobe supérieur gauche (17,120 mois).
  • Les patients asiatiques présentaient la survie la plus longue en 2017 (20,420 mois, contre 13,750 mois chez les patients d’origine ethnique blanche et 11,890 mois chez les patients d’origine ethnique noire).

Limites

  • Il s’agit d’un protocole observationnel.