Cancer du pancréas d’apparition précoce et d’apparition tardive : comparaison des caractéristiques cliniques et des résultats de survie

  • Takeda T & al.
  • Pancreatology

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Le cancer du pancréas d’apparition précoce (CPAP ; défini comme survenant à 50 ans ou moins) pourrait présenter une biologie tumorale plus agressive que le cancer du pancréas d’apparition tardive (CPAT).

Pourquoi est-ce important ?

  • Les études évaluant les différences de survie entre le CPAP et le CPAT ont obtenu des résultats contradictoires.

Méthodologie

  • Une étude rétrospective a été menée auprès de patients consécutifs atteints d’un cancer du pancréas traités entre 2010 et 2019.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Sur 1 646 patients atteints d’un cancer du pancréas, 127 (8 %) étaient atteints d’un CPAP.
  • Un taux plus élevé de tabagisme actuel et de forte consommation d’alcool a été observé chez les patients atteints d’un CPAP.
  • Comparativement au CPAT, les patients atteints d’un CPAP présentaient les caractéristiques suivantes :
    • un stade plus avancé au moment de la présentation (stade IV : 20 % contre 7 % ; P = 0,005) ;
    • un rapport neutrophiles/lymphocytes plus élevé ;
    • un taux plus élevé de récidive hépatique (42 % contre 23 % ; P = 0,015) ;
    • un stade N plus élevé (P = 0,099) ;
    • un taux plus faible de résection macroscopiquement curative (80 % contre 93 % ; P = 0,006).
  • Les schémas chimiothérapeutiques combinés étaient plus fréquemment administrés comme traitement de première intention chez les patients atteints d’un CPAP métastatique que chez ceux atteints d’un CPAT métastatique (79 % contre 64 % ; P = 0,028).
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 4,4 mois et 5,3 mois (P = 0,647), et la survie globale (SG) médiane de 11,5 mois et 9,5 mois (P = 0,183), pour le CPAP et le CPAT, respectivement.

Limites

  • Les résultats de survie pourraient avoir été affectés par la tendance à administrer un traitement plus intensif contre le CPAP.
  • La méthodologie de l’étude était rétrospective.