Cancer du pénis : mettre l’accent sur la préservation de l'’organe et la santé mentale
- Liz Scherer
- Résumé d’article
À retenir
- De nouvelles recommandations issues de la collaboration de l’Association européenne d’urologie (European Association of Urology) et de la Société américaine d’oncologie clinique (American Society of Clinical Oncology) soulignent la nécessité de soutenir le bien-être sexuel et mental des patients, en plus de leur fournir un traitement adéquat et en temps opportun.
- Les orientations ont été publiées dans la revue European Urology et ont impliqué la participation de chercheurs d’Allemagne, de Belgique, d’Espagne, de Grèce, d’Italie, des Pays-Bas, de Pologne, du Portugal et de Slovaquie.
- Les études sont insuffisantes, en particulier en ce qui concerne les approches de traitement et de prise en charge fondées sur des données probantes.
Pourquoi est-ce important ?
- Le cancer du pénis représente environ 0,94 cas pour 100.000 hommes en Europe, l’incidence augmentant avec l’âge.
- L’augmentation récente du nombre de cas serait due à des taux plus élevés d’infection par papilloma virus humain (HPV).
- La détection précoce de la propagation lymphatique est essentielle. Bien que le curage ganglionnaire inguinal soit fiable, la morbidité est élevée. Il convient donc d’envisager une stadification chirurgicale à l’aide d’une biopsie dynamique du ganglion sentinelle pour les tumeurs à haut risque (stade pT1b ou supérieur).
Points clés
- Il convient de trouver un équilibre entre l’éradication complète de la tumeur et la préservation optimale de l’organe.
- Discutez des limitations de la fonction urinaire, par exemple la survenue de jets d’urine, la nécessité de s’asseoir pour uriner ou d’utiliser un entonnoir ou un flacon avant le traitement du cancer du pénis.
- Évaluez le lymphœdème génital et des membres inférieurs lors de chaque suivi.
- Mettez l’accent sur les soins pluridisciplinaires et l’orientation vers des centres spécialisés.
- Proposez une radiothérapie aux patients sélectionnés présentant des lésions T1 ou T2.
- Envisagez une chimiothérapie néoadjuvante chez les patients atteints d’une maladie de stade cN3.
- La surveillance est essentielle pour détecter les récidives.
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