Cancer du col de l’utérus : une réponse métabolique partielle après une radiothérapie est liée à des résultats défavorables

  • Mckinnish TR & al.
  • Gynecol Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus qui présentent une réponse métabolique partielle (RMP) à la tomographie par émission de positons (TEP) après une radiothérapie définitive ont de mauvais résultats, qu’un traitement de rattrapage ait été proposé ou non, et quel que soit le type de ce dernier.
  • Une série de TEP est utile sur le plan diagnostique chez ces patientes.

Pourquoi est-ce important ?

  • Une RMP est un indicateur de résultats défavorables.

Méthodologie

  • Une étude portant sur 81 patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus ayant fait l’objet d’une radiothérapie définitive entre 1997 et 2013 et présentant une RMP à la TEP post-radiothérapie initiale a été réalisée.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 70 % des patientes avec une RMP ont présenté une progression de la maladie, et 57 % sont décédées de leur maladie pendant la période de l’étude.
  • 30 patientes ont fait l’objet d’une biopsie cervicale.
  • Comparativement à l’absence de traitement, la chimiothérapie/radiothérapie ou la chirurgie n’étaient pas associées à une amélioration de la survie globale (SG ; P = 0,16 et 0,66, respectivement) ou de la survie sans progression (SSP ; P = 0,93 pour les deux).
  • Une deuxième TEP de surveillance présentait une valeur prédictive positive (VPP) et une valeur prédictive négative (VPN) de 91 % et 75 % pour la progression, respectivement.
  • 19 % des patientes présentaient une maladie persistante en dehors du col de l’utérus à la deuxième TEP.
  • La VPP pour la troisième TEP était de 100 %, et la VPN était de 83 %.
  • La VPP d’une biopsie cervicale pour détecter une persistance ou une progression était de 100 %, et la VPN était de 62,5 %.

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.