Cancer du col de l’utérus : les données de qualité de vie plaident en faveur du cémiplimab

  • Oaknin A & al.
  • Eur J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Le cémiplimab offre un bénéfice statistiquement significatif en termes de qualité de vie (QdV) liée à la santé/l’état de santé global (ESG), comparativement à la chimiothérapie, chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus récidivant.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’analyse principale a démontré que le cémiplimab entraînait une amélioration significative de la survie globale (SG), et les résultats rapportés par les patientes dans le cadre de cette analyse révèlent un profil bénéfice-risque favorable chez ces patientes pour le cémiplimab, comparativement à la chimiothérapie.

Méthodologie

  • L’étude randomisée de phase III EMPOWER-Cervical 1, contrôlée contre substance active, a été menée auprès de 608 patientes affectées de manière aléatoire pour recevoir du cémiplimab ou une chimiothérapie à la discrétion de l’investigateur.
  • Les patientes ont répondu au questionnaire sur la QdV de l’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer à 30 items (European Organisation for Research and Treatment of Cancer QoL Questionnaire-Core 30) au cours des cycles 1 à 16.
  • Financement : Regeneron Pharmaceuticals, Inc. ; Sanofi.

Principaux résultats

  • La différence de traitement (différence moyenne des moindres carrés) entre les groupes au niveau de la variation de l’ESG/la QdV, par rapport à l’inclusion, plaidait de manière significative en faveur du cémiplimab, comparativement à la chimiothérapie :
    • au sein de la population atteinte d’un carcinome épidermoïde (CE ; 8,49 ; P = 0,0003) ;
    • dans la population globale (7,81 ; P = 0,0004).
  • La différence de traitement (différence moyenne des moindres carrés) entre les groupes au niveau de la variation de l’ESG/la QdV au cycle 2, par rapport à l’inclusion, plaidait en faveur du cémiplimab :
    • au sein de la population atteinte d’un CE (4,14 ; P = 0,031) ;
    • dans la population globale (3,25 ; P = 0,046).
  • Les différences moyennes des moindres carrés entre les groupes de traitement plaidaient en faveur du cémiplimab pour le fonctionnement physique, le fonctionnement domestique et professionnel, le fonctionnement émotionnel et le fonctionnement social des deux populations.

Limites

  • L’étude a été menée en ouvert.