Cancer du col de l’utérus avancé : l’association sintilimab et anlotinib démontre une réponse favorable

  • Xu Q & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’association sintilimab et anlotinib est bien tolérée et permet d’obtenir une réponse favorable chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus (CCU) avancé n’ayant pas répondu à une chimiothérapie antérieure.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de données concernant un traitement combiné par immunothérapie et thérapie antiangiogénique chez des patientes atteintes d’un CCU avancé exprimant le ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed cell Death-Ligand 1, PD-L1).

Méthodologie

  • Une étude de phase II a été menée auprès de 42 patientes atteintes d’un CCU exprimant PD-L1 (score positif combiné supérieur ou égal à 1) récidivant ou métastatique, ayant présenté une progression après une chimiothérapie ou n’ayant pas pu tolérer la chimiothérapie et ayant reçu l’association sintilimab et anlotinib.
  • Financement : programme d’innovation scientifique et technologique de la province du Fujian, Chine.

Principaux résultats

  • Le taux de réponse objective (TRO) était de 54,8 % dans la population en intention de traiter.
  • Chez les 39 patientes évaluables pour l’efficacité, le TRO était de 59,0 %.
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 9,4 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 8,0–14,6) et la survie globale (SG) médiane n’a pas été atteinte (IC à 95 % : 12,3 mois–non atteinte).
  • Le taux d’événements indésirables liés au traitement (EIT) était de 85,8 %.
    • Les EIT les plus fréquents étaient l’hypothyroïdie (33,3 %), l’augmentation des taux d’aspartate aminotransférase (21,4 %) et l’hypertension (19,0 %).
  • Les patientes présentant une altération de la signalisation de PIK3CA (91,7 % contre 46,2 % ; P = 0,012), de PI3K-AKT (82,4 % contre 42,9 % ; P = 0,020) ou de KMT2D (100 % contre 51,6 % ; P = 0,029) avaient un TRO plus élevé.
  • Les patientes présentant une altération de STK11 et/ou de JAK2 avaient une SSP significativement plus courte :
    • STK11 : rapport de risque (RR) de 0,09 (P = 0,016).
    • JAK2 : RR de 0,12 (P = 0,005).
    • STK11 ou JAK2 : RR de 0,08 (P < 0,001).

Limites

  • Aucun comparateur n’a été utilisé.