À retenir
- La chirurgie mini-invasive et la chirurgie radicale ouverte sont associées à des taux similaires de récidive et de mortalité chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus localement avancé qui font l’objet d’une radiochimiothérapie et d’une chirurgie.
- La réduction de la perte de sang estimée et la durée de l’hospitalisation sont plus faibles avec la chirurgie mini-invasive.
Pourquoi est-ce important ?
- Une approche mini-invasive peut être préférée à une chirurgie ouverte, en particulier dans les centres à grand volume.
Méthodologie
- 462 patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus de stade IB2–IVA, traitées par radiochimiothérapie et chirurgie radicale, ont été incluses.
- Financement : Université catholique du Sacré-Cœur (Catholic University of the Sacred Heart).
Principaux résultats
- À cinq ans, aucune différence significative n’a été observée entre les patientes ayant fait l’objet d’une chirurgie radicale ouverte ou d’une chirurgie mini-invasive en termes de :
- survie sans maladie (SSM) : 73,7 %, contre 73,0 % (rapport de risque [RR] : 1,034 ; P = 0,861) ;
- taux de récidive locorégionale : 12,5 %, contre 15,2 % (RR : 1,174 ; P = 0,588) ;
- survie spécifique à la maladie : 80,4 %, contre 85,3 % (RR : 0,731 ; P = 0,228).
- Les patientes du groupe chirurgie mini-invasive, comparativement aux patientes du groupe chirurgie ouverte, ont présenté une réduction significative de :
- la perte de sang estimée (P
- la durée de l’hospitalisation (P
- Aucune différence n’a été observée au niveau des complications postopératoires précoces (P = 0,331) ou tardives (P = 0,668).
Limites
- Il s’agit d’une étude rétrospective.
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