Cancer du col de l’utérus : un cancer évitable !

  • Nathalie Barrès
  • Actualités Médicales
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La prévention primaire par la vaccination contre l’HPV et secondaire par le dépistage des lésions précancéreuses pour une prise en charge précoce sont deux interventions majeures qui peuvent permettre d’éviter le développement d’un cancer de l’utérus.

 

Trois quart des cancers du col de l’utérus diagnostiqués, le sont chez des femmes de moins de 65 ans. Huit femmes sur dix sont exposées au virus au cours de leur vie et dans 60% des cas l’infection a lieu au début de la vie sexuelle.

Seules 28% des jeunes filles de 16 ans sont vaccinées par le vaccin anti-HPV et seules 58,2% des femmes de 25-65 ans ont eu un dépistage du cancer du col de l’utérus en 3 ans.

Chaque année, près de 3.000 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus en France et 1.000 en décèdent.

Santé Publique France rappelle que face au cancer du col de l’utérus – dont presque 100% des cas sont liés à une infection à papillomavirus humain transmise par voie sexuelle – il convient de renforcer :

  • La surveillance épidémiologique de ce cancer
  • L’évaluation du programme national de dépistage organisé
  • Le suivi de la couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus

Quelles sont les facteurs favorisant le développement du cancer du col de l’utérus ?

Bien que la carcinogenèse soit établie pour 12 génotypes d’HPV à haut risque et « probable » pour un 13etype, les génotypes les plus souvent associés au cancer du col de l’utérus sont les HPV 16 et 18.

Si l’infection persistante à HPV de haut risque est une condition nécessaire pour développer un cancer du col de l’utérus, elle n’est pas en soit suffisante. D’autres facteurs sont associés comme le tabagisme, l’infection par VIH, l’utilisation à long terme de contraceptifs oraux et la multiparité.