Cancer du col de l’utérus précoce : la chirurgie mini-invasive est associée à des résultats moins favorables

  • Yu Y & al.
  • Int J Gynaecol Obstet

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La chirurgie mini-invasive (CMI), comparativement à l’hystérectomie radicale abdominale, est associée à des résultats de survie moins favorables chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus de stade précoce, en particulier en cas de tumeurs dont le diamètre est de 2 cm ou plus.

Pourquoi est-ce important ?

  • La CMI est largement utilisée malgré des données appuyant son utilisation limitées.
  • Les résultats de cette méta-analyse confirment les conclusions récentes d’études rétrospectives et indiquent que la CMI ne doit pas être utilisée chez ces patientes.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 22 études ayant inclus 14 849 patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus de stade précoce et ayant fait l’objet d’une CMI ou d’une hystérectomie radicale abdominale.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Les patientes ayant fait l’objet d’une CMI, comparativement à celles ayant fait l’objet d’une hystérectomie radicale abdominale, ont obtenu de moins bons résultats en termes de :
    • survie globale (SG ; rapport de risque [RR] : 1,23 ; IC à 95 % : 1,03–1,43) ;
    • survie sans maladie (SSM ; RR : 1,25 ; IC à 95 % : 1,07–1,42).
  • Chez les patientes présentant des tumeurs dont le diamètre est de 2 cm ou plus, la CMI était associée à une réduction significative de :
    • la SG (RR : 1,42 ; IC à 95 % : 1,10–1,74) ;
    • la SSM (RR : 1,46 ; IC à 95 % : 1,18–1,74).

Limites

  • Les études incluses étaient rétrospectives.