Cancer du col de l’utérus localement avancé : seules 30 % des patientes reçoivent le traitement de référence

Pourquoi est-ce important ?

• Les difficultés liées à l’administration du traitement de référence doivent être résolues.

Méthodologie

• Une étude a été menée auprès de 10 172 patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus de stade II-IVA ayant reçu une radiochimiothérapie définitive.
• Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

• 59,4 % des patientes ont fait l’objet d’une curiethérapie.
• 29,3 % des patientes ont terminé le traitement sous 8 semaines (traitement de référence).
• La SG médiane chez les patientes ayant fait l’objet d’une curiethérapie, par rapport à celles dont ce n’était pas le cas, était significativement plus élevée (114,9 mois, contre 63,8 mois ; P < 0,0001).
• L’achèvement du traitement sous 8 semaines était associé à une amélioration significative de la SG (112,9 mois, contre 79,3 mois ; P < 0,0001).
• La SG était moins bonne chez les patientes ayant fait l’objet d’une curiethérapie, mais dont le traitement avait duré plus longtemps (rapport de risque [RR] : 1,22 ; P < 0,0001), par rapport à celles ayant suivi le traitement de référence.
• La SG était significativement moins bonne chez les patientes n’ayant pas fait l’objet d’une curiethérapie, par rapport au traitement de référence, indépendamment de la durée du traitement (RR pour un traitement de huit semaines ou moins : 1,38, contre 1,60 pour un traitement de plus de huit semaines ; P < 0,0001 pour les deux).

Limites

• Il s’agissait d’une étude rétrospective.