Cancer du col de l’utérus : l’ajout de pembrolizumab améliore la survie
- Colombo N & al.
- N Engl J Med
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’ajout de pembrolizumab à la chimiothérapie prolonge de manière significative la survie chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique.
Pourquoi est-ce important ?
- Le pronostic des patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus métastatique est défavorable.
Méthodologie
- L’essai de phase III KEYNOTE-826 a été mené en double aveugle auprès de 617 patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique, qui ont été affectées de manière aléatoire selon un rapport de 1:1 pour recevoir du pembrolizumab ou un placebo en plus d’une chimiothérapie à base de platine.
- Financement : MSD.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 22,0 mois.
- Le pembrolizumab, comparativement au placebo, a entraîné une amélioration significative de la survie sans progression (SSP) médiane chez :
- les patientes présentant un score positif combiné d’au moins 1 pour le ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1) : 10,4 mois contre 8,2 mois (rapport de risque [RR] : 0,62 ; P < 0,001) ;
- les patientes de la population en intention de traiter : 10,4 mois contre 8,2 mois (RR : 0,65 ; P < 0,001) ;
- les patientes présentant un score positif combiné d’au moins 10 pour PD-L1 : 10,4 mois contre 8,1 mois (RR : 0,58 ; P < 0,001).
- Le taux de survie globale (SG) à 24 mois était significativement plus élevé avec le pembrolizumab qu’avec le placebo chez :
- les patientes présentant un score positif combiné d’au moins 1 pour PD-L1 : 53,0 % contre 41,7 % (RR : 0,64 ; P < 0,001) ;
- les patientes de la population en intention de traiter : 50,4 % contre 40,4 % (RR : 0,67 ; P < 0,001) ;
- les patientes présentant un score positif combiné d’au moins 10 pour PD-L1 : 54,4 % contre 44,6 % (RR : 0,61 ; P = 0,001).
- Dans le groupe pembrolizumab, comparativement au groupe placebo :
- Le taux d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 était de 81,8 %, contre 75,1 %.
- Les plus fréquents étaient l’anémie (30,3 % contre 26,9 %) et la neutropénie (12,4 % contre 9,7 %).
Limites
- Aucune limite n’était indiquée.
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