À retenir
- La laparotomie a été associée à une amélioration de la survie globale (SG) et de la survie sans maladie (SSM) chez des patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus de stade IB, comparativement à la chirurgie mini-invasive (CMI).
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats appuient la supériorité de la chirurgie ouverte en termes de SSM et de SG.
Méthodologie
- 426 patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus de stade IB ont fait l’objet d’une CMI ou d’une laparotomie entre 2012 et 2015.
- Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 65,2 mois et 71,9 mois dans les groupes CMI et laparotomie, respectivement.
- La CMI était associée à un risque plus élevé de récidive (rapport de risque [RR] : 2,403 ; P = 0,009) et de mortalité spécifique à la maladie (RR : 3,719 ; P = 0,006).
- À 5 ans, dans le sous-groupe de patientes de stade IB1, la CMI était associée à de moins bons résultats concernant :
- le taux de SSM (89,5 %, contre 100 % ; P = 0,012) ;
- le taux de SG (93,4 %, contre 100 % ; P = 0,043).
- Chez les patientes de stade IB1 sans envahissement de l’espace lymphovasculaire, la SSM était nettement moins favorable dans le groupe CMI (P = 0,021).
Limites
- La méthodologie de l’étude était rétrospective.
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