Cancer des voies biliaires avancé : l’association durvalumab et chimiothérapie améliore la SG

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À retenir

  • L’ajout de durvalumab à la chimiothérapie a entraîné une amélioration significative de la survie globale (SG) chez les patients atteints d’un cancer des voies biliaires avancé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats suggèrent que l’association immunothérapie et chimiothérapie pourrait potentiellement s’imposer comme nouveau traitement de référence chez les patients atteints d’une maladie avancée.

Méthodologie

  • Dans le cadre de l’essai multinational TOPAZ-1, 365 patients atteints d’un cancer des voies biliaires non résécable localement avancé, récidivant ou métastatique ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir du durvalumab ou un placebo avant la chimiothérapie (gemcitabine et cisplatine), et également pour recevoir du durvalumab ou un placebo après la chimiothérapie, jusqu’à la survenue d’une progression de la maladie ou d’une toxicité inacceptable.
  • 55 % des participants venaient d’Asie, notamment de Chine, de Corée du Sud, du Japon et de Thaïlande.
  • Le critère d’évaluation principal était la SG.
  • Financement : AstraZeneca.

Principaux résultats

  • Après environ un an, l’ajout de durvalumab, comparativement au placebo, à la chimiothérapie a entraîné une amélioration significative de la SG (rapport de risque [RR] : 0,80 ; P = 0,021).
  • Une amélioration significative de la survie sans progression (SSP) a également été observée avec le durvalumab, comparativement au placebo (7,2 mois contre 5,7 mois ; RR : 0,75 ; P = 0,001).
  • Le taux de réponse globale était de 26,7 % avec le durvalumab, contre 18,7 % avec le placebo.
  • Les événements indésirables (EI) les plus fréquents comprenaient l’anémie, la neutropénie et la nausée.
  • La fréquence des EI de grade 3 ou 4 était de 75,7 % dans le groupe durvalumab, contre 77,8 % dans le groupe placebo.

Limites

  • Les groupes d’origine ethnique non asiatique pourraient avoir été sous-représentés.