Cancer de l’oropharynx précoce : la chirurgie robotique transorale s’avère supérieure à la chirurgie non robotique

  • Nguyen AT & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Chez les patients atteints d’un cancer de l’oropharynx de stade précoce, la chirurgie robotique transorale (Transoral Robotic Surgery, TORS) est associée à une amélioration de la survie et des résultats chirurgicaux, comparativement à la chirurgie non robotique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des données récentes portant sur d’autres types de cancer ont suscité des inquiétudes concernant le fait que la chirurgie robotique puisse entraîner des résultats moins favorables.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte a inclus 9 745 patients atteints d’un carcinome épidermoïde oropharyngé de stades T1 et T2, diagnostiqué entre 2010 et 2015, dont 2 694 (27,6 %) ont fait l’objet d’une TORS.
  • Les données portant sur le recours à la chirurgie robotique dans d’autres types de cancer ont également été analysées.
  • Financement : Institut de cancérologie Cedars-Sinai (Cedars-Sinai Cancer ; en partie).

Principaux résultats

  • Le recours à la TORS a augmenté de manière significative pendant la période de l’étude, passant de 18,3 % à 35,5 % de toutes les interventions chirurgicales dans le cadre des cancers de l’oropharynx de stades T1 et T2 (P = 0,003).
  • La TORS, comparativement à la chirurgie non robotique, a obtenu :
    • des taux plus faibles de marges chirurgicales positives (12,5 %, contre 20,3 % ; P < 0,001) ;
    • un taux plus faible de patients nécessitant une radiochimiothérapie adjuvante (28,6 %, contre 35,7 % ; P < 0,001).
  • Chez les patients dont le statut du papillomavirus humain était connu, la chirurgie robotique était associée à une amélioration de la survie globale (SG) à cinq ans, comparativement à la chirurgie non robotique (rapport de risque [RR] : 0,74 ; P = 0,002).
  • La chirurgie robotique n’était associée à aucune amélioration de la survie dans le cadre du cancer de la prostate (RR : 0,92 ; P = 0,26), du cancer de l’endomètre (RR : 0,97 ; P = 0,36) ou du cancer du col de l’utérus (RR : 1,27 ; P = 0,10).

Limites

  • Étude rétrospective non contrôlée.
  • Possibilité de biais de sélection.