Cancer de la vessie métastatique : l’ajout d’acalabrutinib ne permet pas d’améliorer la réponse

  • Zhang T & al.
  • Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ajout d’acalabrutinib au pembrolizumab n’entraîne aucune amélioration des résultats cliniques chez les patients atteints d’un cancer urothélial métastatique réfractaire au platine, comparativement au pembrolizumab en monothérapie.
  • Le traitement combiné était associé à une toxicité accrue.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le pembrolizumab a démontré un taux de réponse d’environ 20 % dans les essais cliniques menés dans ce contexte.
  • D’autres études visant à mesurer les biomarqueurs en temps réel, afin d’évaluer la réponse au traitement, sont nécessaires.

Méthodologie

  • L’essai de phase II randomisé RAPID CHECK a été mené.
  • 75 patients atteints d’un cancer urothélial métastatique réfractaire au platine ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir du pembrolizumab avec ou sans acalabrutinib.
  • Financement : Acerta Pharma.

Principaux résultats

  • Le taux de réponse globale était de 25,7 % avec le pembrolizumab (réponse complète [RC] : 8,6 %) et de 20 % avec l’association pembrolizumab et acalabrutinib (RC : 10 %).
  • Le taux d’événements indésirables (EI) de grades 3/4 était de 54,3 % dans le groupe pembrolizumab, et de 75,0 % dans le groupe pembrolizumab et acalabrutinib.
  • Les EI de grades 3/4 liés au pembrolizumab les plus fréquents dans le groupe pembrolizumab et acalabrutinib étaient une augmentation du taux d’alanine aminotransférase, une augmentation du taux d’aspartate aminotransférase et une éruption cutanée maculopapuleuse.
  • Les EI de grades 3/4 liés à l’acalabrutinib les plus fréquents dans la cohorte pembrolizumab et acalabrutinib étaient la fatigue, l’anémie, la diarrhée, la diminution de la numération plaquettaire et la dyspnée.
  • Le taux d’interruption du traitement liée à une toxicité était de 22,9 % dans le groupe pembrolizumab et de 40,0 % dans le groupe pembrolizumab et acalabrutinib.
  • Dans l’ensemble, les taux de cellules myéloïdes suppressives n’étaient pas corrélés à la réponse clinique.

Limites

  • Échantillon de petite taille pour l’évaluation des biomarqueurs.