Cancer de la vessie : le durvalumab en première intention échoue dans un essai de phase III

  • Powles T & al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le durvalumab en première intention, seul ou associé au trémélimumab, n’offre aucun avantage en matière de survie, par rapport à la chimiothérapie de référence, chez les patients atteints d’un carcinome urothélial avancé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Auteurs : « ces résultats pourraient améliorer notre compréhension des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire dans le cadre du carcinome urothélial, et freiner l’enthousiasme envers cette approche au vu de la récente étude positive qui a administré de façon séquentielle une chimiothérapie et de l’avélumab. »

Méthodologie

  • L’essai DANUBE de phase III a été mené.
  • 1 032 patients atteints d’un carcinome urothélial non traité, non résécable, localement avancé ou métastatique ont été affectés de manière aléatoire selon un rapport 1:1:1 pour recevoir du durvalumab, du durvalumab associé à du trémélimumab, ou une chimiothérapie.
  • Financement : AstraZeneca.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 41,2 mois.
  • Critères d’évaluation coprincipaux :
    • Chez les patients présentant des tumeurs ayant une forte expression du ligand 1 de mort programmée, la survie globale (SG) médiane n’a pas différé de façon significative dans le groupe du durvalumab en monothérapie, par rapport au groupe de la chimiothérapie (14,4 mois, contre 12,1 mois ; rapport de risque [RR] : 0,89 ; P = 0,30).
    • Dans la population en intention de traiter, le durvalumab associé au trémélimumab n’a, par rapport à la chimiothérapie, démontré aucune différence significative concernant la SG médiane (15,1 mois, contre 12,1 mois ; RR : 0,85 ; P = 0,075).
  • Événements indésirables de grades 3–4 liés au traitement et toxicités les plus fréquentes :
    • Groupe du durvalumab seul : 13 % ; augmentation de la lipase (2 %).
    • Groupe du durvalumab associé au trémélimumab : 28 % ; augmentation de la lipase (5 %).
    • Chimiothérapie : 60 % ; neutropénie (21 %).

Limites

  • Étude menée en ouvert.