Cancer de la vessie : l’association olaparib et durvalumab échoue lors d’un essai de phase II

  • Rosenberg JE & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ajout d’olaparib au durvalumab n’entraîne aucune amélioration de la survie chez des patients non sélectionnés atteints d’un cancer urothélial métastatique.
  • Dans le sous-groupe de patients présentant des mutations du gène de réparation par recombinaison homologue (Homologous Recombination Repair, HRR), l’association démontre une augmentation de près de quatre mois de la survie sans progression (SSP) médiane.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats suggèrent que les inhibiteurs de la polymérase poly (adénosine diphosphate ribose) pourraient avoir un rôle à jouer dans le cadre du traitement des patients présentant des mutations du gène de HRR, mais des études supplémentaires sont nécessaires.

Méthodologie

  • L’essai randomisé multicentrique de phase II BAYOU a été mené en double aveugle auprès de 154 patients atteints d’un cancer urothélial métastatique et naïfs de traitement, non éligibles au platine, qui ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir l’association durvalumab et olaparib ou l’association durvalumab et placebo.
  • Financement : AstraZeneca ; Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • 21,8 % des patients du groupe durvalumab et olaparib, et 18,4 % des patients du groupe durvalumab et placebo, présentaient une mutation du gène de HRR.
  • Dans le groupe durvalumab et olaparib, comparativement au groupe durvalumab et placebo :
    • La durée de suivi médiane était de 9,8 mois, contre 10,7 mois.
    • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la SSP médiane (4,2 mois contre 3,5 mois ; rapport de risque [RR] : 0,94 ; P = 0,789).
    • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie globale (SG) médiane (10,2 mois contre 10,7 mois ; RR : 1,07 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,72–1,61).
    • Le taux d’événements indésirables de grade 3–4 liés au traitement était de 18,4 % contre 9,2 %.
  • Chez les patients présentant des mutations du gène de HRR, la SSP médiane était de 5,6 mois dans le groupe durvalumab et olaparib, contre 1,8 mois dans le groupe durvalumab et placebo (RR : 0,18 ; IC à 95 % : 0,06–0,47).

Limites

  • Le nombre de patients inclus dans l’analyse secondaire était faible.