Cancer de la vessie : l’ajout de berzosertib échoue lors d’un essai de phase II

À retenir

L’ajout de berzosertib à la chimiothérapie ne permet pas d’obtenir de bénéfice de survie sans progression (SSP) et démontre une tendance vers une survie moins favorable chez les patients atteints d’un cancer urothélial métastatique.
Le berzosertib était associé à une incidence plus élevée d’événements indésirables.

Pourquoi est-ce important ?

Une évaluation plus approfondie du berzosertib dans ce contexte n’est pas justifiée, et les essais futurs devraient se concentrer sur des méthodologies basées sur les biomarqueurs.

Méthodologie

Un essai de phase II randomisé et multicentrique a été mené.
87 patients atteints d’un cancer urothélial avancé ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir l’association cisplatine et gemcitabine seule, ou l’association cisplatine et gemcitabine avec du berzosertib.
Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

La durée de suivi médiane était de 18,9 mois.
Aucune amélioration de la SSP médiane n’a été observée avec l’ajout de berzosertib, comparativement à l’association cisplatine et gemcitabine seule (8,0 mois, contre 8,0 mois ; rapport de risque [RR] : 1,17 ; P = 0,55).
Dans le groupe berzosertib, comparativement au groupe association cisplatine et gemcitabine seule :
- La survie globale (SG) médiane était de 14,4 mois, contre 19,8 mois (RR : 1,33 ; P = 0,37).
- Le taux de réponse globale était de 54 %, contre 63 %.
Le taux d’événements indésirables de grades 3–4 était significativement plus élevé dans le groupe berzosertib (91 %), contre 27 patients sur 41 dans l’autre groupe (66 % ; P < 0,01).

Limites

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