Cancer de la vessie : des données à long terme confirment l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’atézolizumab

  • van der Heijden MS & al.
  • Eur Urol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’atézolizumab prolonge la survie globale (SG) et est bien toléré chez les patients atteints d’un cancer urothélial métastatique (CUm) et traités par platine, comparativement à la chimiothérapie, d’après les résultats d’une analyse exploratoire à long terme.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats appuient l’utilisation recommandée de l’atézolizumab dans ce contexte.

Méthodologie

  • Il s’agit du suivi à long terme de l’analyse exploratoire de l’étude de phase III IMvigor211.
  • 931 patients (population en intention de traiter) atteints d’un CUm et ayant présenté une progression de la maladie pendant ou après une chimiothérapie à base de platine ont été affectés de manière aléatoire selon un rapport de 1:1 pour recevoir de l’atézolizumab ou une chimiothérapie.
  • Financement : Hoffmann-La Roche Ltd. ; Genentech.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 33 mois.
  • La SG était significativement plus longue avec l’atézolizumab qu’avec la chimiothérapie :
    • rapport de risque (RR) de 0,82 (IC à 95 % : 0,71–0,94).
  • Aucun nouveau signe d’alerte concernant la sécurité d’emploi n’a été rapporté.
  • Les patients recevant une chimiothérapie, comparativement à de l’atézolizumab, ont présenté des taux plus élevés :
    • d’événements indésirables de grades 3/4 liés au traitement (43 %, contre 22 %) ;
    • d’interruptions du traitement liées à une toxicité (18 %, contre 9 %).
  • Les patients recevant de l’atézolizumab ont présenté un taux plus élevé d’événements indésirables liés au système immunitaire de grades 3/4, comparativement à ceux recevant une chimiothérapie (11 %, contre 2 %).

Limites

  • L’étude a été menée en ouvert.