Cancer de la vessie : des antécédents de chirurgie de la prostate sont associés à de moins bons résultats après une CRRA

  • Rosiello G, & et al.
  • Eur Urol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Des antécédents de chirurgie de la prostate chez des patients atteints d’un cancer de la vessie augmentent le risque de résultats chirurgicaux défavorables après une cystectomie radicale robot-assistée (CRRA) et une dissection des ganglions lymphatiques pelviens (DGLP).

Pourquoi est-ce important ?

  • Les patients ayant des antécédents de chirurgie de la prostate doivent faire l’objet d’une évaluation minutieuse pendant les consultations préopératoires.

Méthodologie

  • Une étude a été menée auprès de 220 patients consécutifs atteints d’un cancer de la vessie et ayant fait l’objet d’une CRRA et d’une DGLP.
  • 20 % des patients avaient déjà fait l’objet d’une chirurgie de la prostate.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Les patients ayant déjà fait l’objet d’une chirurgie de la prostate, comparativement à ceux qui n’avaient pas fait l’objet d’une telle chirurgie, ont présenté :
    • une durée d’intervention plus longue (360 minutes, contre 300 minutes ; P < 0,001) ;
    • un taux plus élevé de complications peropératoires (19 %, contre 6,8 % ; P = 0,03) ;
    • un taux plus élevé de complications postopératoires à 30 jours (67 %, contre 39 % ; P < 0,01) ;
    • un taux plus élevé de complications postopératoires de grade supérieur ou égal à 3 selon la classification de Clavien-Dindo (33 %, contre 16 % ; P = 0,02) ;
    • un taux plus élevé de marge chirurgicale positive après l’intervention (14 %, contre 4 % ; P = 0,03).
  • Des antécédents de chirurgie de la prostate étaient associés à :
    • un taux plus élevé de complications peropératoires (rapport de cotes corrigé [RCc] : 2,10 ; P = 0,01) ;
    • un taux plus élevé de complications à 30 jours (RCc : 2,26 ; P = 0,02) ;
    • une durée d’intervention plus longue (risque relatif : 1,03 ; P = 0,02) ;
    • une durée d’hospitalisation plus longue (risque relatif : 1,13 ; P = 0,02).

Limites

  • Il s’agit d’une étude observationnelle.