Cancer de la vessie avancé : le pembrolizumab offre une réponse satisfaisante chez les patients inéligibles au cisplatine

  • Vuky J & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un traitement de première intention par pembrolizumab permet d’obtenir une réponse clinique significative et durable chez les patients inéligibles au cisplatine atteints d’un carcinome urothélial avancé, et il est associé à une augmentation de la survie globale (SG) à deux ans.
  • Des réponses significatives ont été observées chez les patients présentant un score positif combiné (SPC) supérieur ou égal à 10 pour le ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1) et une maladie touchant uniquement les ganglions lymphatiques.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le pronostic est défavorable pour les patients inéligibles au cisplatine.

Protocole de l’étude

  • L’étude KEYNOTE-052 de phase II à groupe unique a été menée.
  • 370 patients atteints d’un carcinome urothélial avancé et inéligibles au cisplatine ont reçu du pembrolizumab pendant un maximum de 24 mois.
  • Financement : MSD.

Principaux résultats

  • Le taux de réponse objective (TRO) était de 28,6 %.
  • 8,9 % des patients ont obtenu une réponse complète, et 19,7 % une réponse partielle.
  • La durée de la réponse (DR) médiane était de 30,1 mois. 
  • 52,0 % des patients ayant présenté une réponse ont présenté une DR d’au moins 24 mois.
  • La SG médiane était de 11,3 mois (IC à 95 % : 9,7–13,1), et le taux de SG à 24 mois était de 31,2 %.
  • Chez les patients présentant un SPC supérieur ou égal à 10 pour PD-L1 :
    • Le TRO était de 47,3 % ; 20,0 % des patients ont présenté une réponse complète ; et la DR n’a pas été atteinte (NA).
  • Chez les patients présentant un SPC inférieur à 10 pour PD-L1 :
    • Le TRO était de 20,3 % et la DR médiane était de 18,2 mois.
  • Chez les patients atteints d’une maladie touchant uniquement les ganglions lymphatiques :
    • Le TRO était de 49,0 % et la SG médiane était de 27,0 mois (12,4 mois à NA).
  • 20,8 % des patients ont présenté des toxicités de grade supérieur ou égal à 3 liées au traitement ; la fatigue était la plus fréquente.

Limites

  • Aucun comparateur.