Cancer de la thyroïde : la signature des gènes métaboliques prédit la dédifférenciation

À retenir

Une signature des gènes métaboliques identifiée par une analyse transcriptionnelle est associée à la dédifférenciation du cancer papillaire de la thyroïde (CPT).

Pourquoi est-ce important ?

Cette signature des gènes métaboliques pourrait constituer un biomarqueur utile de la dédifférenciation, qui est associée à des résultats cliniques défavorables.

Principaux résultats

À l’analyse multivariée, l’expression des gènes métaboliques LPCAT2 (RC : 0,424 ; P = 0,036), ACOT7 (RC : 11,175 ; P < 0,001), HSD17B8 (RC : 0,049 ; P < 0,001), PDE8B (RC : 0,357 ; P < 0,001) et ST3GAL1 (RC : 0,190 ; P < 0,001) était associée au phénotype peu différencié.
L’aire sous la courbe de la signature génétique était de 0,90 pour la prédiction d’un phénotype peu différencié.
À l’analyse multivariée, le score de risque de la signature génétique était associé au stade T3/T4 (RC : 1,651 ; P = 0,026), aux métastases des ganglions lymphatiques (RC : 2,495 ; P < 0,001) et à la mutation BRAF-V600E (RC : 3,213 ; P < 0,001) ; il était inversement associé à la mutation RAS (RC : 0,124 ; P = 0,001).

Protocole de l’étude

502 patients atteints d’un CPT, issus de la cohorte de l’Atlas du génome du cancer (The Cancer Genome Atlas), ont été analysés.
Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine ; Commission des sciences et de la technologie de la municipalité de Shanghai.

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