Cancer de la prostate : une cryoablation focale de rattrapage est faisable et efficace

  • Tan WP & al.
  • Clin Genitourin Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Une cryothérapie focale de rattrapage (CFR) était associée à des résultats oncologiques, à un taux d’incontinence urinaire d’apparition précoce et à un taux de dysérection à deux ans similaires à la cryoablation totale de rattrapage (CTR), dans le cadre du cancer de la prostate résistant à la radiothérapie.
  • La CFR était associée à un taux de rétention urinaire plus faible, comparativement à la CTR.

Pourquoi est-ce important ?

  • La CFR pourrait constituer un traitement de rattrapage alternatif prometteur chez certains patients.

Protocole de l’étude

  • Une étude a été menée auprès de 385 hommes (âge médian : 70 ans) atteints d’un cancer de la prostate persistant ou récidivant, confirmé par biopsie, après une RT primaire et qui avaient fait l’objet d’une CFR et d’une CTR.
  • Critère d’évaluation : SSP.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 24,4 mois.
  • Dans l’ensemble, 72 patients (18,7 %) avaient fait l’objet d’une CFR et 313 (81,3 %) d’une CTR.
  • Les groupes CFR et CTR n’ont présenté aucune différence significative dans les domaines suivants :
    • Récidive biochimique (22,2 % contre 21,5 % ; P = 0,9).
    • SSP (76,98 % contre 79,8 % ; P = 0,11).
    • Résultats positifs de la biopsie (33,3 % contre 24,3 % ; P = 0,30).
    • Incidence de fistule rectale (1,4 % contre 3,8 % ; P = 0,30).
    • Incontinence urinaire survenue sous 12 mois (9,3 % contre 15,1 % ; P = 0,19).
    • Dysérection survenue sous 12 mois (52,6 % contre 59,6 % ; P = 0,47).
  • Les patients traités par CFR, comparativement à une CTR, présentaient un risque plus faible de rétention urinaire (5,6 % contre 22,4 % ; P < 0,001).

Limites

  • Protocole rétrospectif.