Cancer de la prostate : un traitement initial par enzalutamide pourrait offrir un avantage en termes de survie

  • Schoen M & al.
  • Res Sq

  • Univadis
  • Clinical Summary
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L’étude décrite dans ce résumé a été publiée sur researchsquare.com en prépublication et n’a pas encore fait l’objet d’une évaluation par un comité de lecture.

 

À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) qui reçoivent un traitement initial par enzalutamide, plutôt que par abiratérone, rapportent une durée de traitement et une survie plus longues.
  • Les hommes plus âgés et ceux atteints d’un diabète ou d’une maladie cardiovasculaire ont également retiré un bénéfice plus important de l’enzalutamide.

Pourquoi est-ce important ?

  • Aucune comparaison directe entre l’enzalutamide et l’abiratérone n’est disponible.
  • Ces résultats suggèrent que les cliniciens peuvent privilégier un traitement initial par enzalutamide, en particulier chez les hommes plus âgés et ceux atteints d’une maladie cardiovasculaire ou d’un diabète comorbides.

Méthodologie

  • Une étude a été menée auprès de 5 822 patients atteints d’un CPRCm ayant reçu un traitement initial par abiratérone (57 %) ou enzalutamide (43 %) entre septembre 2014 et juin 2017.
  • Financement : Centre médical américain des anciens combattants de Saint-Louis (Saint Louis Veterans Affairs Medical Center).

Principaux résultats

  • Les patients recevant de l’enzalutamide, comparativement à ceux recevant de l’abiratérone, ont continué à recevoir le traitement pendant une durée plus longue (médiane : 11,7 mois contre 9,1 mois ; P < 0,001) et ont obtenu une survie globale (SG) médiane plus longue (24,2 mois contre 22,1 mois ; P = 0,001).
  • Chez les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire ou d’un diabète, l’enzalutamide était associé à une durée médiane de traitement plus longue (11,4 mois contre 8,6 mois) et à une SG médiane plus longue (23,2 mois contre 20,5 mois).
  • Lors de l’analyse après un appariement selon les scores de propension, l’enzalutamide était associé à un risque plus faible de mortalité (rapport de risque [RR] : 0,90 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,84–0,96).

Limites

  • La méthodologie de l’étude était rétrospective.