Cancer de la prostate : un panel multigénique cible divers mécanismes de résistance
- Sperger JM & al.
- J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Un panel multiplex de biomarqueurs d’expression génique permet d’identifier simultanément plusieurs mécanismes potentiels de résistance aux inhibiteurs de la signalisation du récepteur des androgènes (RA) chez les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique.
Pourquoi est-ce important ?
- L’identification précoce de ces modifications moléculaires pourrait guider les décisions thérapeutiques.
Méthodologie
- Une technique d’amplification en chaîne par polymérase (Polymerase Chain Reaction, PCR) à transcriptase inverse multiplexe a été utilisée afin de mesurer l’expression des RA, des RA-V, des gènes régulés par les RA et des gènes régulés à la hausse dans le cadre du cancer de la prostate neuroendocrine.
- Cohorte d’entraînement : des échantillons de sang de 99 patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique ont été utilisés pour identifier des profils d’expression génique.
- Cohorte de validation : 48 patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration provenant de l’essai ENZA-CRPC et des essais AA-CRPC.
- Financement : Fondation du cancer de la prostate de Movember (Movember-Prostate Cancer Foundation).
Principaux résultats
- Le regroupement hiérarchique des transcriptions des cellules tumorales circulantes (CTC) a permis d’identifier deux groupes distincts.
- Le groupe 2 (G2) présentait une expression accrue des gènes régulés par les RA, et le groupe 1 (G1) présentait une détection des gènes régulés par les RA faible à nulle.
- Le G2 était associé à une survie globale (SG) moins favorable que le G1 (médiane : 8,6 mois, contre 22,4 mois ; rapport de risque [RR] : 3,45 ; P < 0,01).
- Le G2 était associé de manière indépendante à une SG moins favorable après une correction pour prendre en compte d’autres variables clinicopathologiques (RR : 3,68 ; P < 0,01).
- Dans la cohorte de validation, le G2 était associé (RR) à des résultats moins favorables en termes de :
- SG : 8,43 (P < 0,01) ;
- SSP du taux d’antigène prostatique spécifique (Prostate Specific Antigen, PSA ; SSP-PSA) : 4,64 (P < 0,01) ;
- SSP radiographique : 5,63 (P < 0,01).
Limites
- La cohorte de validation était de petite taille.
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