Cancer de la prostate : un évidement ganglionnaire étendu est-il toujours approprié ?

  • Sood A & al.
  • BJU Int

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer de la prostate à risque élevé (supérieur à 20 %) d’envahissement des ganglions lymphatiques (EGL) retirent un avantage en termes de survie direct d’un évidement ganglionnaire pelvien étendu (EGPe).

Pourquoi est-ce important ?

  • Les recommandations préconisent le recours à l’EGPe chez les patients à risque élevé et à risque intermédiaire défavorable, en particulier lorsque le risque estimé d’EGL est supérieur ou égal à 5 %.
  • Les patients présentant un risque supérieur à 20 % doivent faire l’objet d’un EGPe, et ceux présentant un risque d’EGL de 5–20 % peuvent être encouragés à faire l’objet d’un EGPe après avoir discuté du rapport risques-bénéfices.

Protocole de l’étude

  • 311 061 patients ont fait l’objet d’une prostatectomie radicale entre 2004 et 2015.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • 15,9 % des patients ont fait l’objet d’un EGPe.
  • La durée de suivi médiane était de 54,0 mois avec l’EGPe et de 57,5 mois en l’absence d’un EGP/avec un EGP limité.
  • Les analyses des interactions ont indiqué que les patients présentant un risque préopératoire d’EGL supérieur à 20 % retiraient un bénéfice de survie globale (SG) de l’EGPe.
  • Au-delà du seuil de 20 %, pour chaque palier d’augmentation de 10 % du risque ganglionnaire, l’EGPe était associé à une réduction supplémentaire de 6 % du risque de mortalité à 10 ans :
    • EGPe : rapport de risque corrigé (RRc) de 1,18 (IC à 95 % : 1,14–1,21) ;
    • absence d’un EGP/EGP limité : RRc de 1,24 (IC à 95 % : 1,23–1,26 ; P < 0,0001).

Limites

  • Protocole rétrospectif.