À retenir
- Chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate et présentant un nadir du PSA détectable (supérieur ou égal à 0,2 ng/ml), un délai plus court jusqu’au nadir du PSA (Time to PSA Nadir, TTN) était associé à un risque accru de mortalité spécifique au cancer (MSC), mais pas chez ceux présentant un nadir du PSA indétectable (inférieur à 0,2 ng/ml).
Pourquoi est-ce important ?
- Les hommes avec un nadir du PSA détectable et un TTN court sont plus susceptibles de présenter une résistance à la castration ; ils pourraient retirer un bénéfice d’un traitement par abiratérone, enzalutamide, docétaxel ou apalutamide.
Protocole de l’étude
- 204 hommes atteints d’un cancer de la prostate à risque défavorable ont fait l’objet d’une radiothérapie (RT) avec ou sans traitement par privation androgénique (TPA).
- Financement : aucun.
Principaux résultats
- Au cours d’un suivi médian de 18,17 ans, 18,75 % des patients sont décédés du cancer de la prostate.
- Chez les patients avec un nadir du PSA supérieur ou égal à 0,2 ng/ml, un TTN de moins de 12 mois était associé à une augmentation significative du risque de MSC, comparativement à un TTN de 12 mois ou plus (RRc : 5,07 ; P
- L’association demeurait significative chez les patients ayant reçu uniquement une RT (RRc : 5,99 ; P
- L’estimation de la MSC à 15 ans était plus élevée chez les hommes avec un TTN de moins de 12 mois (46,27 % contre 12,77 %).
Limites
- La SG n’a pas été évaluée.
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