Cancer de la prostate localisé : aucun bénéfice de SG n’est observé au-delà de 15 ans avec l’ajout d’un TPA à court terme
- Jones CU & al.
- Int J Radiat Oncol Biol Phys
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le suivi à long terme démontre que le bénéfice de survie de l’ajout d’un traitement par privation androgénique (TPA) à court terme à la radiothérapie (RT) chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localisé s’estompe après 15 ans.
Pourquoi est-ce important ?
- Un bénéfice de survie globale (SG) a été préalablement rapporté dans les résultats à 10 ans de cet essai.
Méthodologie
- Une étude de phase III a été menée auprès de 2 028 patients atteints d’un cancer de la prostate localisé et présentant un taux d’antigène prostatique spécifique (Prostate-Specific Antigen, PSA) inférieur ou égal à 20 ng/ml, qui ont été affectés de manière aléatoire pour faire l’objet d’une RT seule ou d’une RT associée à un TPA à court terme.
- Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 14,8 mois.
- Les courbes de SG des 2 groupes convergent à 15 ans.
- Dans le groupe RT seule, comparativement au groupe traitement combiné :
- le taux de SG à 18 ans était de 23 %, contre 23 %.
- Rapport de risque (RR) de 0,94 (P = 0,94).
- Dans le groupe RT seule, comparativement au groupe traitement combiné, l’incidence cumulée de mortalité spécifique à la maladie à 18 ans était de :
- 13 %, contre 9 %.
- RR de 0,67 (P = 0,012).
Limites
- Une proportion élevée des patients inclus avait plus de 70 ans.
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