Cancer de la prostate : les patients présentant un risque intermédiaire défavorable retirent un bénéfice du TPA

  • Zumsteg ZS & et al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les résultats oncologiques sont significativement moins bons chez les patients à risque intermédiaire défavorable que chez les patients à risque intermédiaire favorable, dans le cadre d’un cancer de la prostate traité par radiothérapie.
  • Le traitement par privation androgénique (TPA) est associé à une amélioration significative du risque de métastases à distance (MD) et de mortalité spécifique au cancer (MSC) chez les patients à risque intermédiaire défavorable, comparativement à l’absence de TPA.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette étude appuie les recommandations du Réseau national américain de lutte contre le cancer (National Comprehensive Cancer Network, NCCN), qui préconisent la radiothérapie en cas de risque favorable, et l’association radiothérapie et TPA chez les patients présentant un risque défavorable.

Méthodologie

  • Il s’agit d’une analyse secondaire de l’essai randomisé RTOG 9408 de NRG Oncology.
  • Au total, 890 patients atteints d’un cancer de la prostate à risque intermédiaire ont reçu une radiothérapie avec ou sans 4 mois de TPA.
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

  • Durée de suivi médiane : 17,8 ans.
  • Les patients présentant un risque intermédiaire défavorable (n = 513), comparativement à ceux présentant un risque intermédiaire favorable (n = 377), présentaient un risque plus élevé (rapport de risque [RR] pour tous) de :
    • MD : 2,36 (P = 0,001) ;
    • MSC : 1,84 (P = 0,001) ;
    • mortalité toutes causes confondues : 1,19 (P = 0,03).
  • Chez les patients présentant un risque intermédiaire favorable, l’administration d’un TPA n’était pas associée au risque de :
    • MD : 1,55 (P = 0,33) ;
    • MSC : 0,63 (P = 0,13) ;
    • mortalité toutes causes confondues : 1,02 (P = 0,90).
  • Chez les patients présentant un risque intermédiaire défavorable, l’administration d’un TPA était associée à une réduction significative du risque de :
    • MD : 0,48 (P = 0,008) ;
    • MSC : 0,40 (P < 0,001).
  • La durée de survie moyenne restreinte à 15 ans était plus longue avec un TPA que sans TPA chez les patients à risque défavorable (10,5 ans, contre 9,8 ans ; P = 0,0497).

Limites

  • Analyse secondaire non planifiée.